A la base, on voulait juste découvrir l'Afrique...
Sans aucune prétention. Ni celle de vouloir changer le monde, ni de le rendre meilleur. Juste l'observer, l'interroger et le comprendre...
On a donc acheté un 4x4, on l'a équipé. Et on a pris la route. On traverse le merveilleux pays du Maroc du Nord au Sud en 6 mois (autant dire qu'on n'était pas pressé de le quitter), on se retrouve bloqués à la frontière avec la Mauritanie qui est fermée à ce moment. Que fait-on ? On reste bloqués ? On rentre ? C'est décidé, on prend un l'avion, on doit continuer à avancer et découvrir l'Afrique.
On atterri à Dar Es Salam. Comme à notre habitude, quand on le peut, on visite un orphelinat non loin du centre-ville pour sensibiliser les enfants. C'est le choc : près d'une cinquantaine d'enfants qui "vivent" dans 100m2. Des couloirs sombres, une chambre partagée entre 12 enfants, un seul WC, des toits qui s’effritent... bref des conditions qu'on ne souhaiterait pas pour nos propres enfants. On partage une petite partie de leurs conditions pour ne pas les accabler et aussi un peu de notre quotidien avec eux sur les réseaux...
On récolte dans un premier temps des sommes pour des "petites" opérations : frais scolaires, repas pour l'orphelinat et le voisinage, réparation du toit du réfectoire/madrassa, achat de vêtements... Puis au vu des conditions d'existence des enfants, C'EST LE RAS DE MAREE ! On reçoit plusieurs dizaines de milliers d'euros en quelques semaines pour les aider sur le long terme. Les merveilleuses personnes qui suivent notre voyage depuis le début sont réceptifs, impliqués et ont confiance en nous et nous chargent de les représenter sur place. On décide alors tous ensemble de leur acheter un terrain pour une construction future. Mais au vu des sommes qui n'ont cessé d'affluer, le futur ce sera de suite. On a alors créé dans le même temps l'association qui porte le nom de notre pseudo sur les réseaux : BANAFRIKA (qui veut dire les Enfants d'Afrique) pour récolter officiellement des fonds afin de faire des actions concrètes et ciblées. La construction a pris quasiment un an jour pour jour entre la première pierre et l’inauguration. En parallèle on a continué les actions de soutien comme ouvrir des petits commerces à des femmes isolées, payer des frais scolaires, rénover des écoles, construction de puits, payer des frais médicaux. On a fait partie de la vie de cet orphelinat pendant plus d'un an, on a vécu avec eux de merveilleux moments, des mariages, des naissances, des diplômes obtenus. On a aussi partagé leur peine lors de maladie et malheureusement parfois aussi de décès.
Quoi qu'il en soit, après avoir verser littéralement notre sueur, nos larmes et notre sang... On a finalement réalisé ce projet fou qui nous est tombé dessus : Construire un orphelinat de zéro en Tanzanie, sans l’aide d’aucune entité officielle locale ou étrangère. Juste avec le soutien de parfaits inconnus qui sont devenus quelque part la grande famille BANAFRIKA. Et au vu des idées que ça nous a donné ce n’est que le début…
Sans aucune prétention. Ni celle de vouloir changer le monde, ni de le rendre meilleur. Juste l'observer, l'interroger et le comprendre...
On a donc acheté un 4x4, on l'a équipé. Et on a pris la route. On traverse le merveilleux pays du Maroc du Nord au Sud en 6 mois (autant dire qu'on n'était pas pressé de le quitter), on se retrouve bloqués à la frontière avec la Mauritanie qui est fermée à ce moment. Que fait-on ? On reste bloqués ? On rentre ? C'est décidé, on prend un l'avion, on doit continuer à avancer et découvrir l'Afrique.
On atterri à Dar Es Salam. Comme à notre habitude, quand on le peut, on visite un orphelinat non loin du centre-ville pour sensibiliser les enfants. C'est le choc : près d'une cinquantaine d'enfants qui "vivent" dans 100m2. Des couloirs sombres, une chambre partagée entre 12 enfants, un seul WC, des toits qui s’effritent... bref des conditions qu'on ne souhaiterait pas pour nos propres enfants. On partage une petite partie de leurs conditions pour ne pas les accabler et aussi un peu de notre quotidien avec eux sur les réseaux...
On récolte dans un premier temps des sommes pour des "petites" opérations : frais scolaires, repas pour l'orphelinat et le voisinage, réparation du toit du réfectoire/madrassa, achat de vêtements... Puis au vu des conditions d'existence des enfants, C'EST LE RAS DE MAREE ! On reçoit plusieurs dizaines de milliers d'euros en quelques semaines pour les aider sur le long terme. Les merveilleuses personnes qui suivent notre voyage depuis le début sont réceptifs, impliqués et ont confiance en nous et nous chargent de les représenter sur place. On décide alors tous ensemble de leur acheter un terrain pour une construction future. Mais au vu des sommes qui n'ont cessé d'affluer, le futur ce sera de suite. On a alors créé dans le même temps l'association qui porte le nom de notre pseudo sur les réseaux : BANAFRIKA (qui veut dire les Enfants d'Afrique) pour récolter officiellement des fonds afin de faire des actions concrètes et ciblées. La construction a pris quasiment un an jour pour jour entre la première pierre et l’inauguration. En parallèle on a continué les actions de soutien comme ouvrir des petits commerces à des femmes isolées, payer des frais scolaires, rénover des écoles, construction de puits, payer des frais médicaux. On a fait partie de la vie de cet orphelinat pendant plus d'un an, on a vécu avec eux de merveilleux moments, des mariages, des naissances, des diplômes obtenus. On a aussi partagé leur peine lors de maladie et malheureusement parfois aussi de décès.
Quoi qu'il en soit, après avoir verser littéralement notre sueur, nos larmes et notre sang... On a finalement réalisé ce projet fou qui nous est tombé dessus : Construire un orphelinat de zéro en Tanzanie, sans l’aide d’aucune entité officielle locale ou étrangère. Juste avec le soutien de parfaits inconnus qui sont devenus quelque part la grande famille BANAFRIKA. Et au vu des idées que ça nous a donné ce n’est que le début…